Le village :
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L’de Saint-Fuscien-au-Bois
Source : Wikipedia
Au IIIème siècle, une abrupte colline couronnée de bois s’élevait à la place actuelle du village. Au début du lVème siècle, des nobles Romains vinrent évangéliser la Gaule, parmi ceux-ci Fuscien et Victoric venus pour rejoindre Quentin. Arrivés à SAMA (aujourd’hui Sains-en-Amiénois), ils apprirent de Gentien, habitant du village, que Quentin avait été saisi sur ordre du Préfet Rictiovare et avait subi le martyre.
C’est à cet endroit que fut construite une abbaye de Bénédictins fondée en 555 par Chilpéric 1er (ou par sa femme Frédégonde), abbaye qui prit le nom de SAINT-FUSCIEN-AU-BOIS.
Deux invasions normandes (860 et 925) dévastèrent le monastère qui fut restauré par Enguerrand de Boves en 1105. Le territoire de l’abbaye comprenait alors, outre la colline où elle était établie, la moitié du village de Sains.
En 1433, les moines de Saint-Fuscien se procurèrent une maison de refuge rue des Sergents à AMIENS, appelée l’Hôtel de Saint-Fuscien. Elle servit d’Hospice et de lieu de refuge pendant les guerres.
Un dicton populaire disait que la crémaillère de la maison abbatiale était accrochée à la hauteur du clocher de la cathédrale d’Amiens.
Au XVlème siècle, l’abbaye de Saint-Fuscien comptait 17 religieux. A la Révolution, au moment de sa suppression, il n’y en avait plus que 8 nommés : Loudier, du Breuil, Paradis, Debeaudour, Dolès, Main, Morel, Personne.
A la Révolution toujours, ses biens furent vendus pour un montant de 4130 livres, auxquelles il faut ajouter des biens en nature. La bibliothèque possédait 750 volumes dont le catalogue est conservé à la bibliothèque d’Amiens.
Autorisée par Ordonnance Royale du 3 décembre 1823, la Congrégation des Frères de Saint-Joseph fut installée à Saint-Fuscien en 1825. L’antique abbaye fut transformée en pensionnat pour la formation d’instituteurs religieux et de clercs-laïcs. Après un arrêt dans son activité, causé par la révolution de 1830, l’établissement s’agrandit en 1850 donnant un enseignement primaire supérieur et un enseignement professionnel.
L’examen de l’évolution de la courbe de la population entre 1700 et 1946 montre un accroissement considérable (173 hab. en 1772 et 569 hab en 1876) dû fort probablement, du moins en partie, à l’installation de ce pensionnat ; à partir de 1872 la courbe s’infléchit rapidement (voir Population ci-après).
De l’abbaye de Saint-Fuscien dépendaient quatre prieurés : Le prieuré de Longpré-les-Amiens ; Le prieuré de Molliens-Vidame ; Le prieuré de Saint-Rémy-au-Bois ; Le prieuré de Saint-Germain-sur-Bresle
L’abbé de Saint-Fuscien était seigneur des villages de Saint-Fuscien et de Fresnoy-au-Val. Jean Le Veneur, abbé de Saint-Fuscien de 1533 à 1543, devint Cardinal.
Visites célèbres
François 1er s’arrêta à l’abbaye de Saint-Fuscien en 1545 pour y signer une donation à Anne de Pisseleu, duchesse d’Etampes, surnommée à la Cour ”la plus belle des Savantes et la plus savante des Belles”.
Henri IV y dîna le 18 août 1594 avant d’entrer à Amiens qui venait de se soumettre. C’était du reste la coutume des Souverains de s’y arrêter avant d’entrer à Amiens.
Uneà l'histoire mouvementée
L’église subit divers aléas au cours des siècles : incendies (1596 – 1634 – 2005) et ouragan (1622). L’écurie de l’ancienne abbaye servit d’église jusqu’aux environs de 1880.
En face de l’église actuelle, s’élève une croix de pierre sur un socle de grès, datant du XVème siècle en souvenir des martyrs Saint-Fuscien et Saint-Victoric (voir ci-dessous).
1895 – Construction de l’église.
1904 – Le diocèse achète le bâtiment dit “évêché“ pour en faire une maison de repos pour les ecclésiastiques de passage ou pour les évêques
1940 – L’Église étant détruite (un obus ayant fait effondré la voute) le diocèse autorise la célébration du culte dans la partie droite de ce bâtiment et ceci jusqu’en 1952 date de reconstruction de l’Eglise paroissiale
1952 – Le chœur de l’église restaurée après le bombardement de juin 1940 est rendue au culte. L’ Autel du XVIII eme provient de l’église abbatiale
1995 – Centenaire de l’Eglise. A cette occasion, la commune repeint le chœur, l’autel du 18e est restauré (ainsi que le reliquaire), un autel en verre est acheté (il contient le reliquaire de St Fuscien). Ceci a été réalisé grâce à une souscription communale et à la générosité du père Banides de la paroisse.
2005 – Le feu ravage l’église, qui n’est plus qu’un squelette. Il est décidé de la reconstruire : 4 ans seront nécessaire… Mr Basili, architecte, est chargé par le conseil de la maitrise d’ouvrage.
11 décembre 2009 – L’Eglise est consacrée par Mgr Bouilleret. Pendant les travaux, le parchemin de la pose de la 1ère pierre de 1879 est retrouvé dans un pilier. La nef est élargie, le chœur est consolidé, la voute et la toiture sont posées, le pavage refait. L’association pour la restauration présidée par Mr Laude réalise des manifestations qui permettent l’achat des vitraux réalisés par Alain Mongrenier, du chemin de croix. (œuvre de Mr Alouard) et de quelques sculptures (St Fuscien).
Nos: St Victoric et St Fuscien
Émules de Quentin, de Crépin et de Crépinien, Victoric et Fuscien étaient aussi deux jeunes Romains venus à Thérouanne, au nord de la France actuelle, pour répandre l’Évangile dont ils avaient reçu le bienfait.
Leur succès attira sur eux la haine des prêtres païens; toutefois par leur parole et leurs prodiges, ils purent amener à la foi chrétienne un grand nombre d’idolâtres.
Traduits au tribunal du féroce préfet des Gaules, Rictiovarus, ils subissent un long interrogatoire :
– « Quel Dieu adorez-vous ? leur dit-il.
– Nous adorons Jésus-Christ, Fils de Dieu, qui a sauvé le monde après l’avoir créé.
– Quittez cette folie et sacrifiez aux dieux, ou bien je vous accablerai de supplices.
– Quand on sert Dieu, on ne craint pas la mort. »
Les deux confesseurs sont chargés de fers et conduits à Amiens. Là ils sont attachés à un poteau, et on leur traverse le nez et les oreilles avec des broches de fer. On leur enfonce ensuite dans la tête des clous rougis au feu, et on
leur arrache les yeux. Les martyrs bénissent Dieu dans leurs tourments.
On les jette en prison, croyant qu’ils vont y rendre l’âme; mais on les retrouve le lendemain vivants, pleins de force et invincibles dans leur foi: « Qu’on les attache à un poteau, et qu’on les perce à coups de flèches ! s’écrie Rictiovarus. »
L’ordre barbare est exécuté; bientôt une grêle de flèches hérisse le corps des deux martyrs, dont le sang jaillit abondamment sur le sol. Enfin ils ont la tête tranchée, et leurs âmes volent au ciel recevoir la récompense d’un
si généreux sacrifice. La foule émerveillée aperçut alors les dépouilles mortelles des deux martyrs toutes brillantes de gloire et admira la grandeur du Dieu des chrétiens. Mais son admiration fut plus grande, quand elle vit les deux corps se lever, prendre dans leurs mains leurs têtes sanglantes et les porter au lieu où avait été placé le corps du martyr Gentien, leur disciple, victime de la cruauté de Rictiovarus.
Source : Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l’année, Tours, Mame, 1950
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